En haut de la tour Saint-Jacques, une vue imprenable!

crédit photo: Spacefab

La plus belle galerie taillée dans la masse du grand réseau sud des carrières souterraines de Paris.

Carrières de Paris - Le cabinet minéralogique de la rue Saint Jacques

La vue depuis la cathédrale Notre-Dame de Paris. Au fond à gauche, la tour Saint-Jacques entourée d'un échafaudage.

La charpente du dôme de l'Hôtel-Dieu de Lyon était en bois de chêne. Mais pendant la seconde guerre mondiale, un incendie la détruisit le 4 septembre 1944. Il faudra attendre que des fonds soient donnés par l'état pour sa reconstruction, les hospices n'ayant pas assez d'argent. La réfection fût réalisée par l’architecte en chef des Monuments historiques Jean-Gabriel Mortamet, conformément aux plans de Soufflot. Pour la petite anecdote, l'architecte Jacques-Germain Soufflot a réalisé des consolidations dans les galeries souterraines des arêtes de poisson.

source: Lyon patrimoine

Carrières de Paris - Le cabinet minéralogique Saint Jacques

Le cabinet le plus connu de Paris est le cabinet Saint-Jacques. Il a été construit par Gambier-Major en plein centre du réseau de carrière du GRS (Grand Réseau Sud), à deux pas des fausses catacombes de Denfert-Rochereau, en fait des ossuaires dans d'anciennes carrières.

Les banquettes latérales servaient de présentoir aux curiosités géologiques du site. Au centre de la salle, un escalier factice matérialisait la superposition des bancs calcaires du lieu. Chaque marche portait un échantillon. À l'origine, le nom de chaque banc de roche était inscrit sur le devant de chacune des marches mais cette salle, trop passante, a eu raison de ces détails.

On peut retrouver sur certains cabinets plus difficiles d'accès de telles informations.

source: site web de la Zedou

Une vue des courtines du toit de l'immeuble art déco du 37 rue du Louvre. Ce bâtiment est érigé en 1934 par les architectes Fernand Leroy et Jacques Cury pour accueillir les deux journaux Paris-Midi et Paris-Soir. Cinq années plus tard, ce sont 2 millions de journaux qui sortent de l'imprimerie au sous-sol du bâtiment. La construction, moderne, est entièrement prévue pour la réalisation des quotidiens. Il y a même un gros moteur diesel qui fourni l'électricité en cas de panne de courant. Les étages supérieurs, les plus beaux sont un jeu de terrasses où les invités sont reçus au calme, tout en profitant de la vue magnifique.
Mais comme toute entreprise ayant collaboré, la direction change de main à la libération et les journaux d'extrême-gauche s'installent aux commandes: Ce Soir, Libération, Front National (un journal d'extrême gauche) et l'Humanité. Plus tard l'Aurore et le Figaro qui fusionneront en 1985. On raconte que certaines nuits où l'Humanité et le Figaro était imprimés, on frôlait la confusion des pages.
Ce paquebot a été entièrement rénové de 2007 à 2008 et a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Certaines rénovations sont plus que discutables mais on n'arrête pas le progrès.

Carrières de Paris

Le plus célèbre escalier de Paris. Celui du cabinet minéralogique rue Saint Jacques. Dégradé, restauré, dégradé, restauré. Il en a vu d'autres. Il était là avant nous. Il sera là après (même les plus cons).

Une plaque gravée dans les carrières de Paris.

Milieu de la rue Jacques au dessous de la barrière.

Le métier de carrier, souvent mal rétribué, était pénible et dangereux. On aura recours à la main d'œuvre de nos campagnes, principalement du Limousin. Il fallait travailler couché pour souchever, à genoux pour trancher avec un outillage très lourd, chaque jour 12 heures durant. À la force physique, il fallait ajouter le sang froid, l'adresse et le courage car les accidents étaient fréquents et souvent mortels, causés par la chute de blocs de pierre, l'effondrement ou la rupture des échelons. Lorsque les hommes grimpaient sur la roue pour monter la pierre, il suffisait d'un faux mouvement, qu'un seul d'entre eux ne glisse d'un échelon, ou bien que le câble casse; mais quelle qu'en fût la cause, dès que l'équilibre était rompu, la roue tournait sans mesure entrainant les hommes qui y restaient accrochés, la vitesse les projetait ainsi qu'une fronde géante.

Les registres communaux de Montrouge le prouvent, des centaines de carriers furent victimes de leur métier.

L'Hospice de la paroisse St Jacques du Haut Pas a été fondé en 1779 par le curé de St Jacques du Haut Pas, M. L'abbé Denix Cochin. Celui-ci l'avait d'abord destiné à recevoir les pauvres ouvriers blessés; le quartier étaitoccupé, en grande partie, par des ouvriers travaillant auc carrières voisines. Comme il fallait les transporter à l'Hôtel Dieu lorsqu'ils étaient blessés, ils manquaient de soins immédiats, généralement nécessaires.

Animé d'une grande charité, l'abbé Denis Cochin consacra à cette œuvre toute sa fortune (1500 livres de rentes). La première pierre fût posée le 25 septembre 1780 par deux pauvres de la paroisse, élus comme les plus dignes dans une assemblée de charité.

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