La tour rouge dans le fond donne l'heure avec des jeux de lumière bleus à son sommet.

Une vue des courtines du toit de l'immeuble art déco du 37 rue du Louvre. Ce bâtiment est érigé en 1934 par les architectes Fernand Leroy et Jacques Cury pour accueillir les deux journaux Paris-Midi et Paris-Soir. Cinq années plus tard, ce sont 2 millions de journaux qui sortent de l'imprimerie au sous-sol du bâtiment. La construction, moderne, est entièrement prévue pour la réalisation des quotidiens. Il y a même un gros moteur diesel qui fourni l'électricité en cas de panne de courant. Les étages supérieurs, les plus beaux sont un jeu de terrasses où les invités sont reçus au calme, tout en profitant de la vue magnifique.
Mais comme toute entreprise ayant collaboré, la direction change de main à la libération et les journaux d'extrême-gauche s'installent aux commandes: Ce Soir, Libération, Front National (un journal d'extrême gauche) et l'Humanité. Plus tard l'Aurore et le Figaro qui fusionneront en 1985. On raconte que certaines nuits où l'Humanité et le Figaro était imprimés, on frôlait la confusion des pages.
Ce paquebot a été entièrement rénové de 2007 à 2008 et a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Certaines rénovations sont plus que discutables mais on n'arrête pas le progrès.

La papeterie Vallée tient son nom de l'endroit où elle fût construite: Au fond d'une vallée. Le site était si important qu'on a construit un barrage en aval de la rivière, en 1920. La fabrique employait 250 ouvriers et faisait vivre 1000 personnes dans la région. La production était de 4000 tonnes de papier par an. En 1965, l'entreprise ferme à cause de la concurrence européenne.

C'est l'architecte Michel Holley qui a conçu le quartier des olympiades dans les années 70. Ce quartier s'étend de la place d'Italie aux boulevards des Maréchaux. La tour Antoine et Cléopatre est singulière car c'est la seule à avoir une forme originale. Toutes les autres tours du quartier sont rectangulaires.

La hauteur de la tour est de 104 mètres. Elle a 37 étages (officiels). Elle domine largement les tours avoisinantes.

Surprenant, l'escalier est au centre de la tour. D'habitude, les escaliers sont situés aux extrémités ou dans des petites tours adjacentes.

Les grandes salles de l'étage 27bis de la tour CB31 sont équipés de panneaux acoustiques pour éliminer les échos.

On trouve de nombreuses fois d'énigmatiques épures "le 26ème" avec quelques symboles. Celle-ci répond peut-être à nos interrogations. Il s'agirait d'un groupe de carriers qui signe ici la fin de son travail.

Juste à côté, un des 6 murs maçonnés et épais qui cachent ou protègent un coin de la carrière. Derrière, un tas de remblais. En apparence tout du moins. Qui, et pourquoi avoir fait ça? Construire ce genre d'ouvrage n'est certainement pas gratuit. Il est probable que sous ce tas de remblais se cachent soit des produits chimiques, soit de vieilles armes de guerre.

Ceux qui ont été assez inconscients pour creuser la châtière n'ont à priori pas été assez fous pour s'aventurer dedans. Moi non plus, faites-en autant si vous passez dans le coin. Merci.

La piscine de Montrouge est assez représentative de ce qu'une politique municipale peut faire de mieux en matière de fiasco. Ce n'est pas une question d'étiquette politique mais simplement une question de bêtise administrative dans toute sa splendeur. Comme les mairies sont obligées de faire des appels d'offre (un truc mis en place pour éviter la corruption et qui ne l'a jamais empêchée), ce sont souvent des entreprises boiteuses qui décrochent les contrats en rabotant les prix au maximum. En général, ça se solde par un dépôt de bilan et on recommence avec une autre entreprise. La piscine de Montrouge a donc été fermée pendant des années, un nombre certain de dépôts de bilan et (oh joie!) elle a enfin réouvert en 2009. On se demandait si ça allait arriver un jour. Ça a coûté tellement cher que les tarifs d'entrée sont en conséquence. Il n'y a aucun tarif préférentiel pour les habitants de Montrouge, nous apprécions aussi. Aujourd'hui, la piscine s'appelle pompeusement centre aquatique parce qu'ils ont ajouté deux jets d'eau et un bain à bulle. Ceux qui sont habitués aux vrais centres aquatiques rigolent de la comparaison.

Vision panoramique au sommet du toit du CNIT (Centre des nouvelles industries et technologies).

Le CNIT a été construit en 1958. Ses architectes sont Robert Camelot, Jean de Mailly, Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé. En 2010, c'est toujours le bâtiment qui possède la plus grande portée de voûte en béton du monde: 218m.

La grande coupole de l'opéra Garnier abrite plusieurs salles de danse, chacune ayant son propre piano. La plus prestigieuse occupe toute la surface sous le dôme vert. Le sol de la salle de danse est incliné pour reproduire celui de la salle de spectacle. Un sol incliné permet au public de mieux voir les chorégraphies. Pour certains spectacle, il faut un sol plat. On ajoute alors une estrade.

source: propos recueuillis auprès d'un ancien régisseur de l'opéra.