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La forme des marches de cet escalier est particulière. Elle permet de réduire la taille de l'escalier.
 
Un des nombreux tracts longs à lire de Claustrophile.

Je me sens seul. Assis au bord d'une flaque d'eau, j'attends nuit après nuit la venue d'une image, même furtive, qui réchauffera mon cœur glacé. L'ennui est mortel mais je ne le suis peut-être plus moi même.
Je ne contrôle pas mes déplacements. Il semble que je sois condamné à rester sans bouger, près de cette flaque d'eau. Je peux m'y asseoir, me coucher au dessus dans tous les sens, me glisser sous sa surface. Mais je ne peux m'en éloigner. Plusieurs semaines ont passé déjà, peut-être davantage. J'ai perdu la notion du temps. J'ai aussi perdu le toucher et l'odorat.

Tout a commencé un soir de juillet, ici même. Je montais vers le Nord en passant par ici. J'ai marché dans la flaque d'eau et je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il y avait d'anormal dans la réaction qu'elle opposait à mes bottes boueuses. C'est en revenant sur mes pas que j'ai compris, sans rien y comprendre d'ailleurs. L'eau que je venais de souiller était parfaitement limpide! J'ai refait un essai, en remuant sa surface à l'aide de ma semelle sale. Mais l'eau ne se troublait pas et ne lavais pas ma botte. Pire encore, la botte y pénétrait mais aucune ondulation n'en résultait. Je me suis mis à y sauter à pieds joints, il n'y avait aucune éclaboussure. J'ai cru devenir fou.
Je pense alors avoir commis ma dernière erreur en laissant ma curiosité m'entraîner jusqu'à ce qui allait me perdre. Je me suis accroupi et j'ai plongé la main dans l'eau. Je la voyais par transparence, je sentais le contact froid et mouillé. Mais l'eau n'ondulait pas. Si j'en soulevais dans ma paume et que je la laissais couler, elle incorporait immédiatement la flaque qui restait parfaitement immobile. J'étais effaré.
Mais au bout de quelques minutes j'ai vu apparaître le reflet d'un homme qui me regardait. J'étais effrayé de le voir sans l'avoir entendu arriver, mais c'était sans compter l'horreur qui m'attendait ensuite. Car lorsque je me suis retourné il n'y avait personne derrière moi. Cet homme n'existait qu'en reflet. Et uniquement dans cette flaque d'eau. Je ne l'ai revu qu'une fois. Il était déjà trop tard.
J'étais terrorisé. L'inconnu dans le reflet parlait et s'agitait, comme s'il eût cherché à me dire quelque chose. Mais il restait silencieux à mes oreilles. Je me suis affolé. J'ai voulu courir mais j'avais si peur que je n'ai pas fait attention au ciel de carrière. Je m'y suis cogné avec une violence inouïe. Je crois que le choc a été fatal.
Lorsque je me suis senti de nouveau debout, je me voyais, couché, la tête dans une flaque de sang qui coulait vers la flaque d'eau. Mais lorsque j'ai regardé la flaque c'est moi que je ne voyais plus. Je n'avais pas de reflet.
Le corps qui gisait à proximité s'est finalement relevé mais ce n'était plus le mien qui portait mes vêtements et mon sac à dos.
C'était l'homme que j'avais vu dans le reflet! Il repartait, en chair et en os, à ma place, me laissant seul et prisonnier de mon sort! Je ne pouvais même pas le suivre, comme si la flaque d'eau avait été aimantée. Depuis, j'attends toujours, dans l'obscurité, que quelqu'un s'aperçoive que la flaque d'eau est immobile...

C'est peut-être toi que j'attendais. Toi qui a ramassé ce tract, scrute un peu mieux la surface de l'eau...
 
Petite bouffe avant de reprendre la visite. Marcher dans le sable, ça fatigue!
 
Salle de contrôle de la base radar de l'Otan, sous le fort du mont Salbert.

Le Fort Lefebvre culmine en haut du mont Salbert à 650m d'altitude. C'est un fort dit "Séré de Rivière". Il a été construit de 1874 à 1877. Le 12 mai 1955, l'OTAN réutilise le fort pour y installer un centre de communication ainsi qu'une base radar. L'ouvrage est officiellement remis à l'Armée de l'Air ole 26 mars 1958. L'ouvrage "G" de Défense Aérienne du Territoire (D.A.T.) est dôté de 7 antennes radio. L'ancien fort sert de casernement pour les militaires.

La base radar n'est pas exactement dans le fort, mais sous le fort. L'accès depuis le fort est un long escalier de 322 marches qui descend dans une enceinte fortement bétonnée.

Le site n'est plus opérationnel rapidement mais il reste occupé par l'armée jusqu'en 1972. La mairie de Belfort devient l'actuel propriétaire des lieux. Elle sécurise le site qui est aujourd'hui un lieu de promenade.
 
Des premiers pas en carrière jusqu'à sa dernière descente, chaque cataphile observe une progression dans son comportement en sous-sol. L'itinéraire emprunté passe par plusieurs phases où son attitude vis à vis du lieu, des autres individus et surtout par rapport à soi même va évoluer.

Étape 1: Le mal de la carrière.

Tout commence par une proposition de descente. Par l'intermédiaire d'un ami ou des médias, le néophyte prend conscience de l'existence d'une ville sous la ville. Partagé entre le désir d'exotisme et la peur de l'inconnu, il se rend au rendez-vous. Devant un bar ou face à une bouche de métro, un groupe hétéroclite l'attends. Ils ont tous des tenues usées et sales, les uns portant des packs de bière à la main, les autres des sacs monstrueux sur leurs épaules. Durant la marche vers la carrière, le principal jeu est d'effrayer le nouveau, à la fois par sadisme mais aussi pour le tester et ainsi éviter qu'il ne flanche une fois à l'intérieur.

Car tous connaissent le mal étrange qui guette le néophyte: Le mal de la carrière. Comme celui qui craint le mal de mer dès qu'il pose le pied sur un bâteau, l'apprenti cataphile sera angoissé par l'entrée du souterrain. Ce n'est qu'une fois à vingt mètres sous terre qu'il pense aux tonnes de pierres qui le surplombent et le menacent. Ajoutez à cela l'étroitesse des galeries, le dépaysement et l'impossibilité de retrouver la sortie dans ce labyrinthe infernal et vous obtenez un malaise qui s'estompera avec les heures. À la sortie, grandement soulagé d'être entier, le débutant sera heureux d'avoir survécu à une telle aventure. La plupart ne reviendront jamais et leurs pas s'écarteront de la carrière. Quelques uns cependant voudront renouveler l'expérience et repartiront à l'assaut des abîmes souterrains.

Étape 2: Soif de découverte.

Enfin, le plan tant attendu est placé solennellement entre les mains tremblantes d'émotion du débutant cataphile. Les premières explorations où ce dernier prend la responsabilité de guider sont difficiles: Les égarements et les demi-tours sont fréquents. Rares sont ceux qui furent autodidactes en ce domaine, apprendre à se diriger en carrière n'est pas évident. Mais l'excitation de la découverte d'un nouveau monde est énorme: Il y a tant de choses à voir que les descentes dépassent bien souvent la durée voulue. À ce stade, le cataphile s'intègre souvent à un groupe d'amis qui le verra évoluer. C'est le commencement pour certains du désir d'être reconnu par ses pairs.
 
Carrières de Paris - Le cabinet minéralogique Saint Jacques

Le cabinet le plus connu de Paris est le cabinet Saint-Jacques. Il a été construit par Gambier-Major en plein centre du réseau de carrière du GRS (Grand Réseau Sud), à deux pas des fausses catacombes de Denfert-Rochereau, en fait des ossuaires dans d'anciennes carrières.

Les banquettes latérales servaient de présentoir aux curiosités géologiques du site. Au centre de la salle, un escalier factice matérialisait la superposition des bancs calcaires du lieu. Chaque marche portait un échantillon. À l'origine, le nom de chaque banc de roche était inscrit sur le devant de chacune des marches mais cette salle, trop passante, a eu raison de ces détails.

On peut retrouver sur certains cabinets plus difficiles d'accès de telles informations.

source: site web de la Zedou
 
Ce gigantesque escalier, aux marches de grande taille (50 cm chaque) était à proximité d'un ancien "chez-moi". J'ai pu y emmener énormément de monde, notamment des gens non habitués aux carrières. Elle est si facile d'accès qu'on peut y aller en smoking. Ce fût fait plusieurs fois, notamment pendant une des nombreuses fêtes qui y eurent lieu.
 
À l'époque, ce puits était le seul accès aux autres parties de la carrière. Ici, des cataphiles sûrs d'être les seuls à connaitre avaient laissé la corde que l'on voit. Une fois qu'on leur ait dit être passé. Ils sont venus la récupérer. Le ridicule ne tue pas. Bref, on a du creuser des marches à même la pierre la fois suivante. Au final, c'était plus pratique d'avoir une échelle permanente!
 
Illusion d'optique photographique, cet escalier est constitué de marches énormes.
 
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AQUATIQUE ARC ARCHE AXA BASSIN BATTERIE BILLANCOURT BLOC BOUGIVAL BOULOGNE BOUTANT BOUTANTS BRETAGNE BUNKER CALCAIRE CARRIÈRES CATACOMBES CATHEDRALE CB31 CENTRE CHAMPIGNONNIERE CHANTIER CHARTRES CHATEAU CIMENTERIE CLINIQUE CONFLANS COULOIR COUTANCES CRAIE DAME DEFENSE DENFERT DIVERS EAU ECHELLE ECOLE EGLISE EPURE ESCALIER ESSERENT FAC FACADE FORT FRANCE FRICHE GALERIE GARE GRAND GRILLE GROSSIER GRS GRUE GYPSE HERBLAY HONORINE ILE INDUSTRIELLE JAGUAR LEU LYON MAGASIN MAGINOT MAHON MAISON MARLY MEDICALE MEDIEVALE MERY MEUDON MILITAIRE MINE MINISTERE MONTALETS MONTESSON MONTROUGE MONUMENT MUSEE NOTRE OCRE OFFICIEL OISE OPERA ORANGIS ORSAY OSSUAIRE PALAIS PALAISEAU PANORAMIQUE PAPETERIE PARIS PAUL PILIER PISCINE PLAN POINTE PONT PONTOISE PORT PORTE PRISON PROVENCE PUITS RAIL RENAULT RIS ROCHEREAU ROUDOUDOU SAINT SALLE SEGUIN SEINE SOUTERRAIN STATUE SUD TECHNIQUE THEATRE TOIT TOUR TRACT TRIEL TROCADERO TUNNEL ULIS UNIVERSITE USINE VAUX VERRIERE WAGON