À droite, l'usine, extrèmement longue. À gauche, la partie administrative avec les huiles, les salles de réunion, les coffres-forts, etc.

Le bâtiment dans lequel a été prise cette photo était rempli de rails au sol dans tous les sens. J'aurais payé cher pour voir cette partie de l'usine en activité!

Comme beaucoup de bâtiments de type industriel, les hangars de la CCI (Chambre de Commerce et de l'Industrie) ont été construits pour supporter de lourdes charges. Les deux bâtiments ont suivi la mode croissante du béton armé du début du XXè siècle. À la manière de certaines cathédrales, les étages inférieurs arborent de solides et massifs piliers de béton, dont le diamètre diminue au fur et à mesure qu'on s'élève dans les étages. Cela est particulièrement flagrant quand on observe la façade d'en bas.

À l'origine, ces entrepôts servaient au stockage du grain et de la farine. En prenant possession des lieux en 1929, la CCI profite d'un placement stratégique (Le canal de l'Ourcq, voie ferrée) et modernise le bâtiment en y ajoutent des monte-charges, plus apte que les anciennes grues mobiles à la variété des marchandises y transitant.

Note: Ce bâtiment a servi de décor pour le film Dobermann de Jan Kounen (boîte de nuit sur les quais).

Le toit du bâtiment d'en face ferait une belle rampe de skate!

Un des coffre-forts de l'usine, dans le bâtiment administratif.

Les papeteries landaises sont fondées le 8 novembre 1927. À l'époque, les besoins en papier sont importants et la France importe beaucoup de papier. L'usine produit entre 12 et 15 tonnes de papier. En 1934, l'usine est en faillite. Une autre société industrielle du papier rachète l'usine (La cellulose du pin). La papeterie change de nom pour s'appeler la société des papeteries de Roquefort.

Au maximum de l'activité, l'usine employait 500 personnes pour la fabrication du papier et du papier kraft. En 1975, la société produit 125 tonnes de papier par jour.

Le 28 juin 1978, la société cesse toute activité et vend les bâtiments. D'autres bâtiments sont loués à des petites entreprises. 20 ans plus tard, il y avait toujours d'immenses bâtiments abandonnés. Personne n'a pris la décision de les détruire car cela coûterait trop cher.

source: Site web d'Yves Roumazeilles

Dans le grand bâtiment qui domine était réalisé l'assemblage des véhicules. À droite, sous la sirène, les vestiaires.

Il ne reste que les structures lourdes dans les bâtiments.