Cette photo a été prise le 31 décembre 2002 avec environ 300 bougies. Il faisait encore 5 degrés dans la salle quand nous avons commencé le repas du réveillon. Petite pause à minuit pour aller aux arches mais nous avons dû dormir dans les anciens locaux de Thomson un peu plus loin.

Petite bouffe avant de reprendre la visite. Marcher dans le sable, ça fatigue!

Une galerie technique reliée à la petite ceinture, sous Paris.

Une galerie technique reliée à la petite ceinture, sous Paris.

Jeux de lumière avec les arches de la petite carrière de Vaux Renard.

Pour la petite histoire, il est 4H du matin quand nous sortons des carrières de Chatillon (ATAC). En face du trottoir, 3 grues s'offrent à nous. Passer de -30m à +70m, c'est plus qu'amusant. C'est à faire! Le ciel commence à bleuir. Il faut se dépêcher de grimper tout là haut!

Y a un niveau inférieur aussi, d'où le monte-charge pour les lingots. C'est que ça pèse ces petites choses!

Un des rares endroits de la carrières à avoir de belles niches. Au fond, une petite salle des carriers, très agréable pour une bouffe entre amis.

Coupole Arago

La construction de la coupole, sur l'instigation d'Arago, a débuté en 1846 d'après un projet établi par A. de Gisors, architecte en charge de l'Observatoire, accepté par le Ministre, Secrétaire d'État des travaux publics, le 10 mars 1846. Entièrement en cuivre, elle a été déformée par une restauration malheureuse.

Cette coupole a abrité une lunette équatoriale à monture allemande, construite par Brünner, dont l'objectif de 38cm de diamètre et de 9m de focale a été fabriqué par les frères Henry.

La lunette pivote autour de deux axes: Un axe horaire parallèle à l'axe du monde, Un axe des déclinaisons perpendiculaire au premier.

Elle repose sur une armature de poutres métalliques ancrée sur la paroi octogonale de la tour. Cette structure, datant des années 1850, est classée car c'est l'une des dernières structures rivetées fabriquées en France.
Lors de sa mise en service en 1854, soit un an après la mort d'Arago qui avait commandé l'instrument, elle était par ses dimensions la plus grande lunette de l'époque.

Cette lunette a servi pendant plus d'un siècle, notamment aux observations de comètes, de petites planètes et d'étoiles doubles, ainsi qu'aux occultations d'étoiles par la Lune. Elle reste utilisée de nos jours pour l'observation des éclipses et des occultations mutuelles des satellites de Jupiter, et l'observation de phénomènes rares (comètes, occultations d'étoiles par les planètes...).
Mais elle sert essentiellement aujourd'hui à la formation des étudiants de DEA de l'Observatoire de Paris.

Un puits de lumière dans cette petite carrière de Moulin sous Touvent.