Ce couloir n'est qu'un passage menant de l'autre côté de la colline, là où la carrière souterraine commence réellement.

Dans la carrière souterraine de Ouaché à Saint-Maximin. L'architecture des couloirs est très intéressante.

Les champignonnistes Spinelli de Carrières-sur-Seine, sous la plaine de Montesson ont changé de méthode d'exploitation. La vieille exploitation en cagettes est devenue une exploitation en sacs. Les cagettes qui servaient à la culture des champignons ont toutes été regroupées dans ces couloirs un peu plus loin sur une hauteur conséquente. Le bois des caisses est complètement pourri. Le volume occupé par les cagettes avoisine 2000 m³. Les carrières servent souvent de décharge car personne ne vient voir à l'intérieur les choses dont on se débarasse...

Point de vue sur un grand couloir de la carrière souterraine de Saint-Leu d'Esserent. Ce type de pierre dans la carrière est appelée masse d'or.

Photographie en relief. Merci à Argonaute pour le deuxième appareil photo.

Dans la carrière de Meudon Montalets. La carrière aux 5 niveaux.

Nous avions l'habitude de venir nous reposer dans cette jolie salle ronde lors de nos visites de la carrière. Le trou au centre de la salle n'existe plus. À gauche, derrière la porte, il y a une vue des couloirs depuis les hauteurs.

Au plafond, il y a un emplacement pour une grande poutre. Il y avait probablement un treuil.

La croisée des escaliers à la batterie de la pointe de Palaiseau. Le couloir du bas mène à l'intérieur du centre de recherche tandis que les deux autres permettent d'arpenter l'enceinte principale.

La superbe voûte à double ogive de la carrière d'Herblay, aux 5 cavages. Scan de négatif Kodak Gold Ultra. 20s à f1/5.6 au 28mm.

Les carrières d'Herblay s'étendent sur plus de 14km de large et quelques centaines de mètres de profondeur, à flanc de coteaux le long de la Seine.

En 1776, l'exploitation de nouvelles carrières souterraines à Paris était interdite. Il a fallu prendre de la pierre ailleurs. C'est pour cette raison que la carrière fût appelée "Carrière impériale" ou encore "Carrière de la ville de Paris". On construisit de nombreux monuments parisiens avec cette pierre car elle était de grande qualité (le fameux banc royal).

Parmi les monuments construit, il y a eu Le panthéon de Paris, le ministère de la marine place de la Concorde, la gare de l'Est, l'hôtel de la monnaie ainsi que de nombreuses statues au château de Versailles.

Le réseau de la carrière d'Herblay a été excessivement exploité. Le plafond est fragile et les murs séparants les galeries sont très fins. Pour consolider la carrière, on a ajouté de nombreux piliers et confortations.

Plus tard, comme beaucoup de carrières souterraines, elles ont servi de champignonnière dans les années 1980. Les ouvriers ont creusé des couloirs supplémentaires entre les différents petits réseaux de carrière.

Quelques années plus tard puis elles ont été progressivement abandonnées. La dernière champignonnière a fermé en 1995.

Depuis 2003, l'association "Herblay patrimoine" a entrepris de rendre publique les visites de la partie des Anglais avec la fameuse voûte en double ogive et les jolis bassins.

Point de vue sur un grand couloir de la carrière souterraine de Saint-Leu d'Esserent. Ce type de pierre dans la carrière est appelée masse d'or.

Arches et poutres pour soutenir le plafond, dans le couloir d'une ancienne entrée de la carrière souterraine Keppler.