Les structures portantes des montes-charges peuvent aussi servir d'échelle. Très pratique!

Il ne reste que les structures lourdes dans les bâtiments.

Sur le nouveau plan d'évacuation de la tour CB31, on reconnait les piliers de forme triangulaire. Avant le grand chantier de rénovation de la tour, ces piliers étaient à l'extérieur de la structure.

L'hypothèse la plus probable de l'origine des arêtes de poisson, compte tenu de la structure du réseau, est un usage militaire, ou, à minima, d'abri et de stockage.

Elles auraient été creusées lors de la construction de la citadelle royale Saint Sébastien, symbole de l'autorité royale contre les protestants sous le règne de Charles IX, en 1564. La citadelle fût détruite 20 ans après sous le règne d'Henri III (et non Henri IV comme on peut le lire sur de nombreux sites qui n'ont même pas pris la peine de contre-vérifier leurs sources et ne font que plagier les erreurs des autres...). Ce dernier ira jusqu'à écrire une ordonnance pour sa destruction, afin de ne pas trop perdre la face.

Les arêtes de poisson (aussi abrégé ADP) font partie d'un réseau de galerie bien plus grand, surnommé les fantasques. Comme son nom le laisse supposer, le réseau ressemble très vaguement à une structure en épis. En fait, c'est un réseau de parallèles agencées autour de deux dorsales (ou artères principales), de façon orthonormée, ressemblant beaucoup plus à certains symboles du site archéologique Nazca, ou même une antenne râteau de télévision, qu'à des arêtes de poisson.
La grande particularité de ces souterrains est qu'ils n'ont visiblement pas pour fonction de drainer l'eau, contrairement aux deux autres parties du réseau des fantasques (Les colinettes et les grandes galeries). La plupart des galeries sont droites, plates, en meulière, avec un sol sec, à l'exception notable des couloirs principaux, en pente raide avec beaucoup d'escaliers.

Structure en béton d'une ancienne usine de produits chimiques à Saint-Brieuc.

La tour EDF de Cergy Pontoise a été construite en 1974 par les architectes Renzo Moro et Guy Lagneau. C'est le plus haut immeuble du Val d'Oise. Elle fait 86m de haut pour 14 étages. De construction novatrice, c'est l'un des premiers bâtiments en France a avoir une structure irriguée. Le bâtiment est construit avec des tubes remplis d'eau ce qui le protège en cas d'incendie.

source: Wikipedia

J'ai surnommé cette carrière "les épis" après ma visite, car la structure du réseau en a la forme (un chemin central et des ramifications le long de ce chemin). Le réseau est peu ventilé et présente un taux d'oxygène bas. Visite officielle réalisée avec l'OCRA.

Coupole Arago

La construction de la coupole, sur l'instigation d'Arago, a débuté en 1846 d'après un projet établi par A. de Gisors, architecte en charge de l'Observatoire, accepté par le Ministre, Secrétaire d'État des travaux publics, le 10 mars 1846. Entièrement en cuivre, elle a été déformée par une restauration malheureuse.

Cette coupole a abrité une lunette équatoriale à monture allemande, construite par Brünner, dont l'objectif de 38cm de diamètre et de 9m de focale a été fabriqué par les frères Henry.

La lunette pivote autour de deux axes: Un axe horaire parallèle à l'axe du monde, Un axe des déclinaisons perpendiculaire au premier.

Elle repose sur une armature de poutres métalliques ancrée sur la paroi octogonale de la tour. Cette structure, datant des années 1850, est classée car c'est l'une des dernières structures rivetées fabriquées en France.
Lors de sa mise en service en 1854, soit un an après la mort d'Arago qui avait commandé l'instrument, elle était par ses dimensions la plus grande lunette de l'époque.

Cette lunette a servi pendant plus d'un siècle, notamment aux observations de comètes, de petites planètes et d'étoiles doubles, ainsi qu'aux occultations d'étoiles par la Lune. Elle reste utilisée de nos jours pour l'observation des éclipses et des occultations mutuelles des satellites de Jupiter, et l'observation de phénomènes rares (comètes, occultations d'étoiles par les planètes...).
Mais elle sert essentiellement aujourd'hui à la formation des étudiants de DEA de l'Observatoire de Paris.