Les papeteries landaises sont fondées le 8 novembre 1927. À l'époque, les besoins en papier sont importants et la France importe beaucoup de papier. L'usine produit entre 12 et 15 tonnes de papier. En 1934, l'usine est en faillite. Une autre société industrielle du papier rachète l'usine (La cellulose du pin). La papeterie change de nom pour s'appeler la société des papeteries de Roquefort.

Au maximum de l'activité, l'usine employait 500 personnes pour la fabrication du papier et du papier kraft. En 1975, la société produit 125 tonnes de papier par jour.

Le 28 juin 1978, la société cesse toute activité et vend les bâtiments. D'autres bâtiments sont loués à des petites entreprises. 20 ans plus tard, il y avait toujours d'immenses bâtiments abandonnés. Personne n'a pris la décision de les détruire car cela coûterait trop cher.

source: Site web d'Yves Roumazeilles

Un des nombreux tracts longs à lire de Claustrophile.

Je me sens seul. Assis au bord d'une flaque d'eau, j'attends nuit après nuit la venue d'une image, même furtive, qui réchauffera mon cœur glacé. L'ennui est mortel mais je ne le suis peut-être plus moi même.
Je ne contrôle pas mes déplacements. Il semble que je sois condamné à rester sans bouger, près de cette flaque d'eau. Je peux m'y asseoir, me coucher au dessus dans tous les sens, me glisser sous sa surface. Mais je ne peux m'en éloigner. Plusieurs semaines ont passé déjà, peut-être davantage. J'ai perdu la notion du temps. J'ai aussi perdu le toucher et l'odorat.

Tout a commencé un soir de juillet, ici même. Je montais vers le Nord en passant par ici. J'ai marché dans la flaque d'eau et je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il y avait d'anormal dans la réaction qu'elle opposait à mes bottes boueuses. C'est en revenant sur mes pas que j'ai compris, sans rien y comprendre d'ailleurs. L'eau que je venais de souiller était parfaitement limpide! J'ai refait un essai, en remuant sa surface à l'aide de ma semelle sale. Mais l'eau ne se troublait pas et ne lavais pas ma botte. Pire encore, la botte y pénétrait mais aucune ondulation n'en résultait. Je me suis mis à y sauter à pieds joints, il n'y avait aucune éclaboussure. J'ai cru devenir fou.
Je pense alors avoir commis ma dernière erreur en laissant ma curiosité m'entraîner jusqu'à ce qui allait me perdre. Je me suis accroupi et j'ai plongé la main dans l'eau. Je la voyais par transparence, je sentais le contact froid et mouillé. Mais l'eau n'ondulait pas. Si j'en soulevais dans ma paume et que je la laissais couler, elle incorporait immédiatement la flaque qui restait parfaitement immobile. J'étais effaré.
Mais au bout de quelques minutes j'ai vu apparaître le reflet d'un homme qui me regardait. J'étais effrayé de le voir sans l'avoir entendu arriver, mais c'était sans compter l'horreur qui m'attendait ensuite. Car lorsque je me suis retourné il n'y avait personne derrière moi. Cet homme n'existait qu'en reflet. Et uniquement dans cette flaque d'eau. Je ne l'ai revu qu'une fois. Il était déjà trop tard.
J'étais terrorisé. L'inconnu dans le reflet parlait et s'agitait, comme s'il eût cherché à me dire quelque chose. Mais il restait silencieux à mes oreilles. Je me suis affolé. J'ai voulu courir mais j'avais si peur que je n'ai pas fait attention au ciel de carrière. Je m'y suis cogné avec une violence inouïe. Je crois que le choc a été fatal.
Lorsque je me suis senti de nouveau debout, je me voyais, couché, la tête dans une flaque de sang qui coulait vers la flaque d'eau. Mais lorsque j'ai regardé la flaque c'est moi que je ne voyais plus. Je n'avais pas de reflet.
Le corps qui gisait à proximité s'est finalement relevé mais ce n'était plus le mien qui portait mes vêtements et mon sac à dos.
C'était l'homme que j'avais vu dans le reflet! Il repartait, en chair et en os, à ma place, me laissant seul et prisonnier de mon sort! Je ne pouvais même pas le suivre, comme si la flaque d'eau avait été aimantée. Depuis, j'attends toujours, dans l'obscurité, que quelqu'un s'aperçoive que la flaque d'eau est immobile...

C'est peut-être toi que j'attendais. Toi qui a ramassé ce tract, scrute un peu mieux la surface de l'eau...

L'hôtel dieu d'Étampes est un hôpital fondé en 1195. Au cours des derniers siècles, l'hôpital a été agrandi de nombreuses fois. Mais le nouveau centre hospitalier d'Étampes, beaucoup plus moderne, va lui faire concurrence. En 1991 l'hôpital est fermé. La clinique du Val de Juine, un peu plus loin subira le même sort une dizaine d'années plus tard.

La carrière dite "La Violette" d'Annet sur Marne est une carrière de gypse particulièrement torturée. En de nombreux endroits de la carrière, quand ce n'est pas complètement effondré, on peut voir des éléments de confortation qui ont cédé sous le poids du plafond ou, comme ici, se retrouvent bien seuls et inutiles.

La tour ange est la partie la plus haute de la cathédrale de Reims.

les combles sont constituées de poutres en béton armé. La forme des poutres est étonnante et l'assemblage en cheville tout autant!

La grande coupole de l'opéra Garnier abrite plusieurs salles de danse, chacune ayant son propre piano. La plus prestigieuse occupe toute la surface sous le dôme vert. Le sol de la salle de danse est incliné pour reproduire celui de la salle de spectacle. Un sol incliné permet au public de mieux voir les chorégraphies. Pour certains spectacle, il faut un sol plat. On ajoute alors une estrade.

source: propos recueuillis auprès d'un ancien régisseur de l'opéra.

Une coulée d'injection dans la carrière de Gravelle. Ils ont mis le paquet et depuis les injections des années 2000, c'est plus de la moitié de la carrière qui est perdue. Il est prévu de l'injecter complètement dans les prochaines années.

Une vue des courtines du toit de l'immeuble art déco du 37 rue du Louvre. Ce bâtiment est érigé en 1934 par les architectes Fernand Leroy et Jacques Cury pour accueillir les deux journaux Paris-Midi et Paris-Soir. Cinq années plus tard, ce sont 2 millions de journaux qui sortent de l'imprimerie au sous-sol du bâtiment. La construction, moderne, est entièrement prévue pour la réalisation des quotidiens. Il y a même un gros moteur diesel qui fourni l'électricité en cas de panne de courant. Les étages supérieurs, les plus beaux sont un jeu de terrasses où les invités sont reçus au calme, tout en profitant de la vue magnifique.
Mais comme toute entreprise ayant collaboré, la direction change de main à la libération et les journaux d'extrême-gauche s'installent aux commandes: Ce Soir, Libération, Front National (un journal d'extrême gauche) et l'Humanité. Plus tard l'Aurore et le Figaro qui fusionneront en 1985. On raconte que certaines nuits où l'Humanité et le Figaro était imprimés, on frôlait la confusion des pages.
Ce paquebot a été entièrement rénové de 2007 à 2008 et a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Certaines rénovations sont plus que discutables mais on n'arrête pas le progrès.

Durée: 00:02:02

Vidéo de 2 minutes sur un lac souterrain dans la carrière de gypse dites de Bois Roger. Merci à Hcl pour la prise de vue avec sa caméra étanche et son gros spot de plongée pour l'éclairage additionnel. À part ça, ramer en carrière entouré de ces gros piliers tournés, c'est le pied!