Y a un niveau inférieur aussi, d'où le monte-charge pour les lingots. C'est que ça pèse ces petites choses!

Les puissants monte-charges du CCI de Pantin.

Vue générale du chantier. Le bâtiment central a été conçu par les architectes Raymond Lopez et Marcel Reby et fût achevé en 1959. Il constitue un exemple unique d'édifice entièrement monté à sec par le recours à des structures métalliques et il est doté de façades rideaux en verre totalement indépendantes de la structure métallique. Il avait été ajouté à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques mais le tribunal administratif a annulé ce jugement. Histoire de faire des travaux pour revendre des logements aux bobos?

Les ouvriers ont monté un mur en échafaudage et ont mis des grandes bâches vertes sur lesquelles de l'eau coule en permanence. Ainsi, une grosse partie des poussières du chantier sont récupérées. Il faut dire que juste à côté, c'est une maternité.

Une vue inédite de l'ange de la Bastille, avec l'opéra en contrebas. Ce point de vue est rendu possible par des échafaudages en surplomb du bâtiment, pour monter les outils des ouvriers avec un treuil.

Comme beaucoup de bâtiments de type industriel, les hangars de la CCI (Chambre de Commerce et de l'Industrie) ont été construits pour supporter de lourdes charges. Les deux bâtiments ont suivi la mode croissante du béton armé du début du XXè siècle. À la manière de certaines cathédrales, les étages inférieurs arborent de solides et massifs piliers de béton, dont le diamètre diminue au fur et à mesure qu'on s'élève dans les étages. Cela est particulièrement flagrant quand on observe la façade d'en bas.

À l'origine, ces entrepôts servaient au stockage du grain et de la farine. En prenant possession des lieux en 1929, la CCI profite d'un placement stratégique (Le canal de l'Ourcq, voie ferrée) et modernise le bâtiment en y ajoutent des monte-charges, plus apte que les anciennes grues mobiles à la variété des marchandises y transitant.

Note: Ce bâtiment a servi de décor pour le film Dobermann de Jan Kounen (boîte de nuit sur les quais).

C'est facile de monter en haut d'une grue, il y a des échelles!

Ancienne photographie de la carrière souterraine de Saint-Paul-Trois-Château. Les blocs de pierre sont montés sur des chariots, prêts à être descendu au pied de la colline pour expédition.

Cet escalier est équipé de rampes latérales, permettant de monter des pièces d'artillerie, en l'occurence des canons lourds, montés sur roues. Une disposition classique pour les forts de cette époque.

Les structures portantes des montes-charges peuvent aussi servir d'échelle. Très pratique!